Sex, Sun And Surf [04]

Sa bouche revient contre mon oreille. Elle chuchote d’une voix rauque :
« Patience, ma chérie. Je vais te faire jouir… Mais laisse-moi faire. »
Je réponds, d’une voix aussi peu assurée, les yeux plongés dans les siens :
« J’en peux plus, Rik, j’en peux plus… »
J’enfouis mon visage au creux de son épaule. Entièrement tendue. A fleur de peau. Excitée comme rarement. Prête jouir d’un moindre petit mouvement.
Ma belle est patiente. Elle jouit de mes mouvements implorant un contact. Elle se réjouit de mes demandes.
Elle me fait attendre. Elle se fait attendre.
Et moi, j’ai tellement besoin. Tellement envie. Jouir.

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Erika ? Ma belle surfeuse… Vous commencez à la connaître maintenant, non ? Une jolie femme et une tendre amie… Si vous voulez la découvrir, allez jeter un coup d’œil aux épisodes précédents, et puis au récit intitulé « D’une humeur joueuse » du 10 décembre 2015… Sinon ? Et bien, vous allez vivre la fin de notre nuit ! Une nuit chaude et brûlante de sensualité et de plaisir…
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Je souris tendrement, en attrapant la main de ma belle pour la plaquer contre mon sexe dégoulinant.
« Fais moi jouir, Rik, fais moi jouir… »
Elle me rend mon sourire avant de coller son corps au mien. Toute chaude, toute douce, toute humide. J’enroule mes bras autour d’elle pour la presser contre moi.
D’un mouvement de balancier, je bascule sous elle. Son poids repose sur moi. Nos corps se frottent l’un contre l’autre, m‘arrachant de longs gémissements. Impatience…
Erika encadre mon visage de ses mains pour m’embrasser. Parfois, son pouce se mêle à nos jeux de langues.
Je le mordille, lui aussi. Il me stimule encore plus.

Je me sens trembler d’excitation. D’attente, aussi.
Je suis au bord de la jouissance, sans même que mon amante ne s’occupe de mon sexe. Sa peau sur la mienne m’entraîne vers des sommets biens agréables.

Sa poitrine frotte contre la mienne, elle la recouvre. C’est doux.
Ses tétons jouent avec les miens. Ils sont tendus, tellement durs.

Sa main glisse contre mon ventre. Elle s’arrête juste à la limite de mes lèvres.
Je donne des coups de reins désespérés pour que ses doigts glissent en moi. Mais non, elle est à la frontière.
Le gémissement qui passe ma gorge n’est que frustration.
« Erika, chérie, putain ! »

Je vois le sourire de ma belle quand elle s‘éloigne de ma bouche… Cruelle.
Sa main remonte sur mon buste. Je grimace de dépit.
Elle frôle ma poitrine. Mes tétons se tendent encore.
« Encore ! »
Sa bouche fond sur mes seins. Joue avec l’auréole. Mordille. Lèche. Aspire.
Et je gémis. Et je râle. Comme toujours.

Ses succions, sur le sein droit, me font cambrer. Sa main caresse le gauche.
Rik m’embrasse le sternum. Ses deux mains cajolent mes tétons puis glissent contre mes flans. C’est bon, c’est doux… Mais, j’ai besoin de violence pour que mon orgasme explose.
« Prend-moi, ma belle ! »
Mon amante reste sourde à mes suppliques.
La tête rejetée en arrière, j’implore :
« Chérie… Chérie ! S’il te plait ! »

Voyant que ma belle ne semble pas vouloir poser sa main contre mon sexe, je décide d’agir moi-même. Mon bras longe mon corps. Je tremble.
Avec précision, mes doigts se posent contre mon clitoris brûlant. Ce simple contact me fait grogner de contentement.
Mais Erika bloque mon mouvement. Sa bouche revient contre mon oreille. Elle chuchote d’une voix rauque :
« Patience, ma chérie. Je vais te faire jouir… Mais laisse-moi faire. »
Je réponds, d’une voix aussi peu assurée, les yeux plongés dans les siens :
« J’en peux plus, Rik, j’en peux plus… »
J’enfouis mon visage au creux de son épaule. Entièrement tendue. A fleur de peau. Excitée comme rarement. Prête jouir d’un moindre petit mouvement.

Ma belle est patiente. Elle jouit de mes mouvements implorant un contact. Elle se réjouit de mes demandes.
Elle me fait attendre. Elle se fait attendre.
Et moi, j’ai tellement besoin. Tellement envie. Jouir.

Je sers mon amante contre moi. Mes deux bras se nouant dans son dos.
J’aime son corps contre le mien. Sa peau douce. Ses longs cheveux qui frôlent mes épaules et se mélangent aux miens. Ses grandes mains, si douces et en même temps marquées par le travail.
J’aime ses caresses sur mes côtes, et la légère calle entre ses doigts et la paume. Drôle de sensation quand elle s’approche de mes tétons : tantôt doux, tantôt rêche. Cet étonnement me tend encore plus.
J’aime sa chaleur. Mais je veux plus. J’ai besoin de plus.
Je frissonne. Ma respiration est saccadée.
« Chérie… »

Trois doigts prennent brusquement possession de moi. Surprise. Je me cambre en criant.
Ma seconde plainte est un râle de jouissance. Un éclat de bonheur.
Je m’abandonne complètement. Je jouis avec violence, pendant que Rik continue ses allées et venues dans mon ventre détrempé.
Je ferme les yeux. Plus rien d’autre n’existe que les doigts de mon amante, son souffle court, mes tremblements et mon orgasme, qui ne cesse de gonfler en moi.
« Encore… Encore ! »

Ma belle continue sa pénétration. Elle varie les angles, la profondeur. Elle joue avec moi. Et je sombre dans le plaisir.
Parfois, mon exceptionnelle amante s’attarde contre mon point G. D’autres fois, elle me pénètre à peine. A chaque fois, je vibre un peu plus.
Erika me maintient dans un état de jouissance. Je respire en râlant. Je pousse des cris dès que ses doigts plongent en moi.

Rik finit par glisser vers le bas de mon corps. Sa bouche souffle légèrement sur mon sexe. Mon buste repose contre les oreillers.
J’ouvre à peine les yeux pour voir le regard brûlant de ma comparse, un sourire mutin aux lèvres, le nez dans mon intimité.
Ses doigts continuent leur travail, et sa langue se pose finalement contre mon clito, qui ne demandait que ça.
Je me tends brusquement. Un cri m’échappe.

Je plaque le visage d’Erika contre ma chatte. Sa langue exerce un simple mouvement de droite à gauche. Elle bute sur mon clito dur, énorme, érigé.
Je me perds dans mon orgasme. La chaleur qui explose dans mon corps est trop forte. Ma gorge est trop contractée pour crier mon bonheur. J’oublie de respirer. J’oublie tout.
Mes muscles se tétanisent. Je suis crispée. Brusquement, je m’agite, je vacille, j’oscille. Je tressaute, je sombre.
L’orgasme tant attendu me laisse pantelante, inerte et inconsciente.
Complètement bouleversée.

Le corps chaud d’Erika me ramène à la réalité. Son sourire contre mon visage. Ses mains qui caressent mon corps transpirant.
J’essuie mon visage de la sueur et des larmes qui coulent encore.
Je tente de reprendre mon souffle. De revenir à un rythme cardiaque normal.
Un seul mot passe mes lèvres : « putain… »

Rik m’embrasse tendrement. J’ai encore la tête dans les étoiles. J’entrouvre seulement la bouche et offre ma langue à mon amante.
Elle s’écarte un peu de moi et s’exclame :
« T'es magnifique quand tu jouis… »
Je souris. L’entoure de mes bras. L’entraîne contre moi.
J’aime toujours enlacer le corps de ma partenaire après l’amour. C’est doux, c’est bon.
Je murmure, juste avant de poser mes lèvres sur les siennes : « Et tu es magnifique quand tu me donnes autant de plaisir, chérie ».
Blotties l’une contre l’autre, on échange un tendre regard, avant de sombrer toutes les deux dans un sommeil réparateur bienvenu.

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A bientôt pour la suite...